Selon Vinci, avec l'aéroport actuel, "on limite l'activité économique dans les prochaines années"
Manuel Valls qui s’exprime dans Ouest France le jeudi 18 décembre pour annoncer le début du chantier à Notre-Dame-des-Landes en 2015, et Nicolas Notebaert, président de Vinci Airports, qui vient en visite à l’aéroport Nantes-Atlantique le lendemain, vendredi 19, pour y célébrer le 4 millionième passager : joli sens du timing, ou alors le hasard fait bien les choses, car si cette venue était prévue de longue date, évoquer 4 millions de voyageurs en 2014 sur l’actuel tarmac permet aussi de parler saturation et, par là même, d’assurer le service après-vente des propos du premier ministre. En effet, aux yeux de toutes les personnalités des mondes politiques et économiques présentes ce vendredi (MM. Auxiette et Grosvalet présidents des conseils régional et général, M. Gendron président de la CCI de Nantes,…), le transfert de l’aéroport de l’autre côté de la Loire constitue une nécessité absolue, alors que les prévisions de Vinci font état d’un trafic à forte croissance dans les années à venir où le pic de passagers pourrait atteindre les 10 millions de voyageurs. Mais avant de voir les premiers avions aterrir à Notre-Dame-des-Landes, soit pas avant 4 ou 5 ans, comment absorber tout ce trafic dans un aéroport de Bouguenais qu’on dit « saturé » avec 4 millions d’usagers en 2014 ? Réponse avec Nicolas Notebaert (notre photo) au micro de Sun.