Plusieurs affaires récentes l’ont rappelé : que ce soit dans le tennis, le handball ou le football, les sportifs professionnels aiment parier… jusqu’à laisser planer un évident soupçon de tricherie. L’an dernier, au FC Nantes, Johan Audel, par exemple, a été pris la main dans le sac pour avoir mis une pièce sur une défaite des Canaris à Bastia. Pas top ! Sauf que l’attaquant a plaidé la bonne foi, indiquant que le pari avait été effectué par l’un de ses cousins, chose que le règlement autorise. C’est ce qu’est venu rappeler à la Jonelière Loïc Morin, responsable juridique de la Ligue de football professionnelle, laquelle travaille avec l’Arjel, l’autorité de régulation des jeux en ligne, pour déceler les tricheurs éventuels.
Règlement assez contournable, tout de même, car dans le fond, rien n’interdit à la femme d’un joueur de faire tel ou tel pari. Difficile ensuite de prouver si son footballeur de mari lui a communiqué des informations utiles… Quoi qu’il en soit, pour éviter toute dérive et pour que tous soient informés des risques encourus, une charte (notre photo) a été signée par le président, l’entraîneur et le capitaine du FC Nantes. Charte qui est désormais affichée dans les vestiaires des pros comme des jeunes en formation.