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Cadr’action, quand les chercheurs d’emploi s’entraident pour trouver un travail


Depuis vingt-deux ans l’association Cadr’action mise sur la dynamique de groupe pour trouver un emploi aux cadres, agents de maîtrises et Bac +2. Reconnu d’intérêt public en 2009, l’organisme créé en 1993, compte sur ses adhérents mais aussi sur ses partenaires départementaux et régionaux pour assurer une relation privilégiée entre le demandeur d’emploi et les entreprises.

70% des actifs embauchés au bout de cinq mois.

Un pour tous, tous pour un !

Après dix ans dans une entreprise, un licenciement peut faire l’effet d’une bombe. Face à la conjoncture économique actuelle, il n’est pas toujours simple pour un cadre de reprendre les recherches et les entretiens d’embauche. Pages Internet sans fin, concurrence, solitude et angoisse sont parfois le lot des chercheurs d’emploi. L’association Cadr’action propose aux professionnels et jeunes diplômés Bac +2 de mettre les forces de chacun au service de tous.

Entre 1993 et 2015, près de cinq mille adhérents sont passés par les locaux de l’organisation. Au départ uniquement réservée aux cadres, elle a ouvert ses portes aux agents de maîtrise et Bac +2 en 2011. L’objectif est de multiplier le partage du carnet d’adresses et de l’expérience de chacun.

Un cadr’acteur doit donner deux demi-journées de son temps par semaine pour participer aux ateliers prévus par l’association et se mettre en quête d’un travail pour lui, mais aussi pour les autres. Car Cadr’action fonctionne en équipe. Il s’agit d’offrir un encadrement de pairs pour « dynamiser la recherche d’emploi. » Et cela semble fonctionner, puisque le président de l’association annonce qu’en moyenne 70% des adhérents redeviennent actifs au bout de cinq mois.

« On m’a pris tel que j’étais »

Autofinancée à 82%, Cadr’action demande une cotisation de soixante-dix à cent-vingt euros pour les personnes indemnisées par Pôle Emploi, ainsi qu’un réel engagement personnel. Le président de l’association Christian Boulaine le répète, l’intérêt est de : « créer une dynamique. » Il est nécessaire d’être utile. «Si  l’organisation fonctionne comme une entreprise,  il n’y a pour autant  pas de tri, à Cadr’action. »

Arrivé il y a un peu plus d’un an, Steven Durand, vingt-trois ans, est aujourd’hui ingénieur en ingénierie électrique. Il était jeune diplômé lorsqu’il a poussé la porte de Cadr’action pour la première fois. De naturel timide, il est devenu leader de son équipe. Steven Durand raconte qu’il n’a ressenti aucun jugement à son arrivée : « On m’a pris tel que j’étais. » Il a appris à manier les outils mis à sa disposition pour établir une relation directe avec les entreprises. Il a participé  aux ateliers, chacun basé sur un thème donné. Par exemple, des simulations d’entretiens d’embauche ou encore des cours sont organisés par des professionnels pour apprendre à poser sa voix, à s’exprimer, se positionner, se vêtir. L’idée est de fournir aux entreprises des futurs salariés prêts pour leurs prochaines missions et donner un maximum de chances aux cadr’acteurs dans leurs recherches.

Basée au 64 bis rue Emile Zola à Rezé, Cadr’action est présente en Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et Vendée. Elle compte encore s’étendre, comme à  Rennes, Poitiers et Tours.

Pour les contacter :   

Vous pouvez téléphoner au 02.51.11.00.11

Ou les joindre sur leur site http://cadraction.fr/

Ecoutez ci-dessous le reportage du Zoom Actu du 3 juin 2016 sur Cadr’action avec l’interview complète de son président Christian Boulaine, qui explique ce qu’est l’association et son fonctionnement. Retrouvez également le témoignage du Cadr’acteur Steven Durand. 

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