En 2015, l’ONG Surfrider Europe a procédé à des collectes de déchets sur cinq sites en Bretagne et au Pays basque grâce à l’aide de bénévoles. La fondation a publié un rapport le 12 avril dernier révélant que la majorité des déchets observés sont en plastique.
Les bénévoles ont ramassé sur ces différents sites : des morceaux de plastiques mais aussi des cordages et filets, des mégots, des emballages alimentaires, des couvercles, des bouteilles ou encore des cotons tiges. Plus de 600 espèces marines sont affectées par ces déchets.
Après avoir observé l’état des plages du littoral Atlantique, Yann Débant a souhaité s’engager pour la protection des océans. Il y a deux ans, ce surfer a décidé d’ouvrir une antenne de Surfrider en Vendée. Lors des collectes, il ramasse de tout : des vêtements, des bottes, des pneus de voitures ou encore des médias filtrants. Ces derniers en forme de petites rondelles en plastique envahissent nos milieux marins et proviennent de certaines stations d’épuration.
Un jour, alors qu’il ramassait des déchets, un passant interpelle Yann Débant en lui disant : « si vous commencez vous avez pas fini », raconte t-il. Il a alors rétorqué : « si on s’y met tous on va y arriver ». Selon lui, la sensibilisation passe par ces actions de collecte mais elle doit aussi se faire en amont dans les villes. En effet, ces déchets proviennent à 80 % de la terre.
L’association Hirondelle, une structure relais de Surfrider organise des collectes deux fois par mois en Loire Atlantique. La prochaine initiative « Je m’engage pour ma plage » a lieu ce samedi 23 avril aux Moutiers en Retz.
Crédit photo 1 : Flickr ©Dominique Garcin-Geoffroy
L’interview intégrale ci-dessous de Yann Débant, bénévole à Surfrider. Le ZOOM Actu de 22 avril 2016 :
